Cochon qui s'en dédit !
Sur ce dossier-là (et tant d'autres…), le Président de la République était attendu au tournant lors de sa visite au Salon de l'Agriculture. Eh bien, François Hollande a retenu les leçons corréziennes de Jacques Chirac, et, après avoir tâté le cul des vaches, il a parlé du vin. Parce qu'effectivement, alors que l'on va bientôt évoquer à l'Assemblée la politique de Santé du gouvernement (et qu'on ne sent pas trop sa ministre), nous étions nombreux a sentir les menaces se rapprocher*. Notamment en ce qui concerne la communication, Internet, d'éventuelles mentions préventives ou dissuasives sur les bouteilles, l'interdiction des étiquettes humoristiques ou hédonistes…
"C'est une valeur de la France. Il faut y prêter plus d'intérêt" a lancé le Président de la République a ses interlocuteurs. Tandis que Jérôme Despey, le "monsieur vin" de France AgriMer jubilait, annonçant que la Loi Évin ne serait pas renforcée comme le réclamaient sans discontinuer les prohibitionnistes: "il nous a assuré, déclarait Jérôme Despey au journal viticole La Vigne, qu'aucune disposition nouvelle ne serait prise en matière de publicité pour le vin dans le cadre de la loi de Santé publique". Ouf!
Gare aux promesses, bien sûr. Restons vigilant, le puissant lobby prohibitionniste français vient peut-être de perdre une bataille, mais soyons-en sûrs, le combat continue. En attendant, Monsieur le Président, nous tous les amoureux du vin, comptons sur votre parole. Santé! Et cochon qui s'en dédit…
* Lire ici, si ce n'est déjà fait, les inquiétudes de Jacques Dupont dans Le Point.
On prend les paris qu'on en reparle post-départementales? ;-)
RépondreSupprimerCe serait compliqué car quasi-simultané.
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