L'échec du fast-food de Michel Bras.


C'en est fini du Capucin, le "kebab aveyronnais" lancé par Michel Bras. Après un départ en fanfare en janvier 2014, l'expérience lancée à Toulouse se solde part un échec. L'établissement, ouvert en janvier 2014 à côté du marché Victor-Hugo, fermera définitivement ses portes jeudi, "il n'a pas trouvé son public" comme on dit pudiquement. La recette avait pourtant fonctionné sur l'aire de repos du viaduc de Millau. En cas de succès, il était d'ailleurs question de franchiser l'enseigne. La famille Bras avait d'ailleurs jeté l'éponge en septembre dernier, cédant ses parts à leur associé, gérant du restaurant.


Est-ce la preuve qu'un fast-food, c'est exclusivement fait pour manger de la merde? Peut-être. La qualité, le goût, l'origine des produits font-ils réellement partie des motivations réelles des clients de la restauration rapide? Rien n'est moins sûr. Dans ce type de mangeoire, on va d'abord chercher un prix*, éventuellement l'incarnation d'une "way of life", à l'opposé de notre culture et de notre art de vivre.
Eh oui, désolé pour ceux qui croient en faire une cure de jeunisme, le buuurgeeer et ses dérivés, c'est le tombeau de la gastronomie. Dans la majeure partie des cas, ça se finit devant la boîte-à-cons, le Super-Boules, en buvant du Caca-Cola.



* À ce sujet, la malbouffe low-cost, avez-vous lu ce papier du Guardian sur Easy Jet et ses boîtes oranges ?

Commentaires

  1. En même temps, le concept du Capucin, ça allait chercher d'entrée autour des 15 ou 17 euros la formule. Pour un sandwich, une boisson et un biscuit, ça rivalisait mal avec certains restaurants du quartier comme le J'Go ou L'Air de Famille qui propose un menu entrée/plat pour des montants similaires, voire même moins chers...

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    1. On en revient au constat fait plus haut, un buuuurgeeer et assimilés, c'est de la merde pas chère. dès que ça s'éloigne trop du prix d'un McDo, le consommateur tousse.
      Sinon, comme l'écrivait par ailleurs une de mes délicieuses lectrices, dans le genre efficace, à côté, il y a Xavier et Cadenet: un bout de comté, du pain, et deux feuilles de salade; pour moins cher qu'un 'Capucin', on fait dans la gastronomie.

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    2. Absolument d'accord avec cette "délicieuse lectrice". De toute façon, comme avait dit le Doc il y a quelques années: "Quand on veut bien manger à Toulouse, on mange à la maison...". C'est un peu excessif, mais enfin...

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    3. Je ne sais pas si c'est excessif, mais ça a été maintes fois vérifié. Toulouse a la chance d'avoir beaux marchés où une infime minorité de restaurateurs vient se servir. La mode du pousse-caddie y a été lancée très tôt, donc effectivement, à la maison, on sait ce qu'on mange. Et je ne parle pas des cartes des vins qui négligent si souvent les grands crus du Sud-Ouest…

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