Noël italien.
À l'approche des fêtes de fin d'année, on ne change pas les bonnes habitudes. Tiens, par exemple, devant la mairie de Barcelone, on aurait pu se dire qu'avec l'élection d'un maire d'extrême-gauche, la traditionnelle crèche de Noël allait disparaître. Que nenni! Elle serait même plus vaste en 2015, moins religieuse certes malgré ses Rois Mages (suffisamment pour faire sortir du bois un préfet français…), plus didactique, mais belle et bien présente, montée à temps par les ouvriers municipaux, avec file d'attente et tout et tout.
Mais, c'est une tradition d'un autre coin de la Méditerranée que pour ma part, j'attends impatiemment, chaque fin d'année, ici à Barcelone, c'est le panettone.
Oui, parce qu'il faut vous dire que dans la capitale catalane, la brioche italienne est devenue une sorte d'institution locale. Pas un pâtissier qui n'en propose une version, même les chimistes patentés à la Oriol Balaguer ont un avis (généralement malencontreux) sur la question. Enfin, chez Balaguer, le panettone, ce qu'il a surtout d'exceptionnel, c'est son prix, et son packaging. Ses effets secondaires sur le transit intestinal éventuellement.
Oui, parce qu'il faut vous dire que dans la capitale catalane, la brioche italienne est devenue une sorte d'institution locale. Pas un pâtissier qui n'en propose une version, même les chimistes patentés à la Oriol Balaguer ont un avis (généralement malencontreux) sur la question. Enfin, chez Balaguer, le panettone, ce qu'il a surtout d'exceptionnel, c'est son prix, et son packaging. Ses effets secondaires sur le transit intestinal éventuellement.
Moi, celui que j'attends nous arrive vraiment d'Italie. Isabelle l'achète à l'élégante boutique-restaurant La Cuina d'en Garriga, (Consell de Cent con Paseo de Gracia). C'est le célèbre distillateur vénétien Poli qui produit cette merveille en relative grande série, il appelle ça le Grappolone.
Sa livrée cuivrée tape à l'œil, on est censé attendre Noël pour l'ouvrir. En fait, dès qu'il entre à la maison, son arrêt de mort est signé. Irrésistible!
Sa livrée cuivrée tape à l'œil, on est censé attendre Noël pour l'ouvrir. En fait, dès qu'il entre à la maison, son arrêt de mort est signé. Irrésistible!
Parce que le Grappolone, ça n'a rien de cet étouffe-chrétien "pesante", sur lequel il faut boire et reboire du moscato-d'asti (ou même de l'eau!) pour pouvoir l'ingurgiter. Tout en étant le panettone le plus riche que je connaisse, nous sommes à l'opposé des fastidieuses bûches de Noël franchouillardes avec les quelles trop de pâtissiers essayent d'exprimer un créativité artistique supposée. Sa pâte, aérienne mais vivante, est gorgée d'une crème pâtissière à la grappa (et aux raisins de muscats généreusement imbibés de grappa de muscat) qu'on se dispute comme la fève de la galette des Rois.
Merci Poli, merci la Vénétie, merci l'Italie! C'est déjà Noël.
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