Le vœu d'un duel au monastrell.
Vous le savez, à part dans des pays prohibo-moralistes comme la France, on peut faire de la publicité pour le vin. Il n'y est pas interdit, à la télévision par exemple, d'y voir des buveurs se réjouir, trinquer, vivre. Ce n'est pas sale, tabou, c'est juste normal. Mais, bon, on n'est pas là pour parler de la Loi Évin/Cahuzac, c'est juste qu'un spot, une réclame a attiré mon intention. Un spot au parfum de paella présenté il y a quelque temps par une grande Denominación de Origen espagnole, Jumilla. Célèbre terroir du Levante, dans la montagne calcaire, entre Alicante, Murcia et Albacete, Jumilla, vous le savez, c'est le pays du monastrell, le mourvèdre espagnol*. Avec à la clef, une devinette musicale.
Allez, ne me dites pas que vous n'avez pas reconnu l'air? Oui, je sais, ce n'est pas tout jeune, ça remonte à quatre-vingt-cinq, ou quatre-vingt-six. Encore un tube de quand nous étions des "jeunes gens modernes", époque antérieure d'une poignée d'années à la Loi Évin-Cahuzac, dans la lignée de celui, sautillant, que j'évoquais la semaine dernière.
Vous n'avez toujours pas trouvé? Allez, je vous donne un indice supplémentaire, la version intégrale, en espagnol toujours, avec le belle Luz Casal, Un nuevo día brillará.
Vous n'avez toujours pas trouvé? Allez, je vous donne un indice supplémentaire, la version intégrale, en espagnol toujours, avec le belle Luz Casal, Un nuevo día brillará.
Là, c'est bon, le jour s'est levé? Le soleil brille? Vous l'avez reconnu? Oui? Sinon, la solution est ici, au bout de ce lien.
N'empêche, vous imaginez, dans une France débarrassée de cette loi d'instit' puritain, à la télévision française, ou au cinéma, une campagne de pub pour le beaujolais, le muscadet, le minervois avec Daho en bande-son? Daho ou qui vous voulez d'ailleurs! Pas que des trucs de vieux. Tiens, un vin sombre, envoûtant, une syrah noire sur La Malinche de Feu! Chatterton. Ou peut-être même un rancio roussillonnais. Ça aurait de la gueule, ça nous changerait des pubs de patronage des interprofessions pinardières, gauches de politique et de pavillonarisme.
En voiture, on se l'écoute, et on imagine ce qu'on a dans le verre.
* J'avais évoqué deux vins du secteur dans de précédentes chroniques: le premier ici, un yecla, pas un jumilla, mais un rapport plaisir/prix plus que surprenant; le second là, un mourvèdre d'une grande densité produit par un misanthrope.
N'empêche, vous imaginez, dans une France débarrassée de cette loi d'instit' puritain, à la télévision française, ou au cinéma, une campagne de pub pour le beaujolais, le muscadet, le minervois avec Daho en bande-son? Daho ou qui vous voulez d'ailleurs! Pas que des trucs de vieux. Tiens, un vin sombre, envoûtant, une syrah noire sur La Malinche de Feu! Chatterton. Ou peut-être même un rancio roussillonnais. Ça aurait de la gueule, ça nous changerait des pubs de patronage des interprofessions pinardières, gauches de politique et de pavillonarisme.
En voiture, on se l'écoute, et on imagine ce qu'on a dans le verre.
* J'avais évoqué deux vins du secteur dans de précédentes chroniques: le premier ici, un yecla, pas un jumilla, mais un rapport plaisir/prix plus que surprenant; le second là, un mourvèdre d'une grande densité produit par un misanthrope.
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