Rugby: parlons dopage.
Finalement, pour nous Français, c'est presque un soulagement. D'accord, notre XV national a été ridicule face aux Néo-Zélandais, en quart-de-finale de la coupe du Monde de rugby, mais prendre une déculottée pareille, ce n'était pas humain. Difficile évidemment de mettre ça sur le dos de l'arbitre, de la pelouse anglaise, du vent, l'écart était trop important. D'où cet évident soupçon qui pèse nos adversaires: n'auraient-ils pas triché? N'auraient-il pas utilisé une de ces potions magiques dont on parle souvent dans le milieu sportif?
Apparemment, contrairement à un grand cycliste espagnol, ce n'est pas dans un chuletón de Blonde de Galice défoncée (pléonasme…) que les All-Blacks ont puisé leur force surhumaine. Que l'OMS se rassure, ils n'ont apparemment pas touché à la viande (pour eux, ce serait plutôt de l'agneau), ce nouveau poison à la mode. Leur secret, c'est Ian Borthwick, un vieux de la vieille, un ancien grand reporter néo-zélandais, un temps infiltré dans la Presse ovale française, qui l'a percé: les hommes en noir carburent au médoc! La preuve ici, avec cette photo exclusive de leur 10, Dan Carter, pris sur le fait avec l'objet du délit. Mais que fait le Board?
PS: pour la petite histoire, Château Pédesclaux (ci-dessous), pauillac, cinquième Cru classé du Médoc, appartient à Jacky Lorenzetti, le président du Racing 92, le club où évoluera le remarquable demi-d'ouverture des All-Blacks après la coupe du Monde. Et Ian est désormais conseiller du président-vigneron…
C'est beau, ce château revu et corrigé par Wilmotte. Je t'attendais pas là-dessus, donc bravo
RépondreSupprimerZ'avez vu comment nous les appatons, les meilleurs joueurs du monde, hum ?
RépondreSupprimerTout un art de vinification !
J'ai aussi converti John Ulugia au Château Vieux Robin.
Il ne peut plus s'en passer.