Le vin dans la peau.

Comme il lui arrive de montrer son cul, plusieurs d'entre vous connaissent le tatouage de ce célèbre flying sommelier londonien désormais installé à Lyon*: une grappe de raisin, sur la fesse. Une façon quasi indélébile d'afficher son amour pour le vin qui, depuis qu'il l'a fait, début 90's je crois, s'est répandue dans le Mondovino, en même temps que se propageait la mode des tatouages.

On en a vu sur des étiquettes, comme je vous le racontais dans l'histoire new-yorkaise de ce sweet little tattoo, et bien sûr à même la peau des #winelovers comme on dit maintenant pour faire l'intéressant numérique. Je connais même une autre sommelière qui au début de l'année en a fait sa carte de vœux.

Le dernier avatar du tatouage pinardier nous arrive d'Alsace. C'est l'idée du plus globe-trotter des vignerons du Haut-Rhin, Étienne Hugel qui a trouvé là l'occasion de faire la promotion du cépage que cultive sa famille depuis 1639 à Riquewihr. Il étrenne ça actuellement en Asie, et, si l'on en croit la photo prise hier soir dans un restaurant de Taipei, ça à l'air de plaire aux œnophiles de Taïwan! Ce sont en fait des tatouages temporaires, qui rendent hommage, vous l'avez compris, au riesling. Les œnographilistes auront au passage reconnu la célèbre typo des étiquettes de la maison Hugel dont je vous avais raconté l'histoire ici. 

Voilà peut-être en tout cas le prochain gadget qui va faire fureur dans les salons et chez les wine geeks. En attendant Vinexpo, il faudrait que j'en parle rapidos à Michel Smith qui prépare activement le prochain Carignan Day qui se tient le 8 juin, à Montpellier et ailleurs**. Je le verrais bien, moi, l'homme au chapeau avec une grappe ou une feuille (très reconnaissable) de carignan tatouée sur l'avant-bras ou ailleurs…

* Pas de nom, pas de nom! Mais en même temps, si, Georges Dos Santos est un des personnages les plus fous, les plus drôles, les plus généreux du Mondovino. Si à 50 ans, vous n'avez jamais fait la fête chez lui ou avec lui, à Only Georges, vous connaissez la suite…

** Tous les renseignements sont sur le site de l'association Carignan Renaissance.