Au goût de la mort.
"Cachez ce rouge que je ne saurais voir !" Voilà sûrement le nouveau slogan des tartuffes, des pisse-froids et des mal-baisés (si, si, souvenez-vous de ça), de tous ces prohibitionnistes qui, à grand renfort de subventions étatiques, s'acharnent à rendre la France aussi triste que la Corée du Nord.
Leur dernière cible ? La nouvelle campagne de communication d'Inter Rhône, l'interprofession chargée de promouvoir les vins de la Vallée du Rhône. C'est le périodique La Vigne qui nous apprend cette information dans son édition du jour.
L'ANPAA vient d’assigner en référé
l’interprofession des vins de la vallée du Rhône pour la campagne de publicité qu'elle vient de lancer et dont elle réclame le retrait immédiat. Au nom, bien sûr, de cette merveilleuse loi
Évin dans laquelle se drapent voluptueusement les fétichistes de l'interdiction.
L'audience est fixée au 15 décembre, devant le Tribunal de Grande
Instance de Paris. Je me dis qu'au delà du Rhône, il faut absolument que
tous les vignerons de France, solidaires, se réunissent ce jour-là pour
dire stop à cette grande folie castratrice. Car, afin que vous puissiez vour vous faire une idée du problème, de la monstruosité de ce que s'apprêtait à diffuser Inter Rhône, je publie ici les trois images terribles que l'on veut censurer…
"Au goût de la vie", c'est le titre de cette série de publicités au graphisme un peu sixties. Les créatifs ont joué sur un ballon rouge, un ballon de rouge. "Au goût de la vie". La vie, vous imaginez? Quelle horreur! Le vin, la vie, c'est intolérable…
Vite, comme le veut la mode de ce pays de fonctionnaires qu'est devenue la France, il faut enchaîner, enfermer, pire tuer tout ce qui bouge, ce qui rapporte, tout ce qui vit dans l'Hexagone. Il faut en finir avec la vie. Qu'au plus vite l'on connaisse le goût de la mort.
Bel envoi
RépondreSupprimerTu n’as rien compris Vincent. Le bonhomme qui tient le ballon ressemble fort au nouveau président d’Inter-Rhône. Les entrepreneurs des murs publicitaires sur les coteaux viticoles râlent d’avoir perdu leur clientèle, surtout que maintenant les ULM, parapentes et autres ...montgolfières peuvent y prendre leur envol. De là vient ce lobbying, pour 3 ans au moins.
RépondreSupprimerPourtant c'est un beau dessin et un beau message. Si on est là, déjà, dans la menace "révolutionnaire" on vole vraiment très bas.
RépondreSupprimerMais je ne crois pas que ce soit le côté "fonctionnaire" de la France le problème. Je pense que l'administration n'est qu'un outil du pouvoir, rien de plus.
C'est plutôt la tendance, historique, du pouvoir français à tout vouloir contrôler et lisser, interdire ce qui dépasse et à imposer depuis le haut vers le bas, uniformément et violemment. L'Etat et finalement les Français sont des obsédés du contrôle et de l'idéologie. Rien avoir avec le côté "fonctionnaires" ; eux sont des cibles trop faciles (même si je comprends et fais aussi le procès de la mentalité ou de la "culture" de certains d'entre eux) et inutilement démagos aujourd'hui.
Tom B.
Sur ce coup-là, Tom a tout juste. En tant que "Persan" vivant en France, et néanmoins francophile, je perçois très intensément ce qu'il décrit. Reste à savoir QUI est ce fameux pouvoir. Dans le cas qui nous occupe, ce sont les industriels des boissons alcoolisées (Pernod-Ricard et les autres). Leur intérêt est de voir disparaître la concurrence des "petits" qui produisent des boissons alcoolisées certes, mais dont l'intérêt majeur ne tient pas dans l'alcool. Pour ces industiels, le rêve est de faire boire UNIQUEMENT leurs alcools"forts", qui ne coûtent presque rien à produire (un peu de mélasse ou un peu d'orge et le tour est joué). Les autres, tous les bouseux qui s'esquintent à faire pousser du raisin (de cuve ou d'alambic, peu importe) ou à acheter des fruits, à distiller des herbes de montagne etc ..., nous leur prenons une petite part de marché. Et cela les agace. Les capitalistes ne veulent qu'une seule chose: TOUT.
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