Coïncidences…
J'adore la photo de gauche. J'en avais eu une reproduction il y a quelques années, perdue depuis. Impossible, malgré Internet, de remettre la main dessus. Elle m'est arrivée de sa ville natale, la ville natale de son auteur en tout cas, Madrid: il s'appelle Chema Madoz, et a produit beaucoup d'autres clichés, des images (apparemment) simples, souvent efficaces, pleines de poésie. Foncez sur son site internet, c'est ici.
Cette image, en la recherchant, je suis tombé sur par mal de mauvaises copies, parfois vulgaires, généralement moins bien ficelées que l'original. Étaient-ce vraiment des plagiats, je ne sais pas. Faute de preuves, mettons ça sur le compte de l'air du temps. Ça peut arriver après tout d'avoir les mêmes idées au même moment. La dernière en date est un dessin, paru dans le numéro de juillet de Terre de Vins, un dessin de Michel Tolmer, connu dans le monde du vin pour sa série Glougueule. Avait-il vu la photo de Chema Madoz? Je ne sais rien, et ce n'est pas mon problème.
En revanche, je me suis senti un peu plus concerné en apercevant la couverture d'un bouquin paru en 2007 à Beauvais et qui reprenait non seulement le titre mais aussi la structure d'un livre que j'avais sorti cinq années auparavant (et dont je vous parlais dans ma chronique d'hier). Tant qu'à y être, la couverture convertissait en dessin la photo de Chema Madoz. Et, sincèrement, sur le coup, avec toute la meilleure bonne volonté du Monde, j'ai eu un peu de mal à croire à un accident, à un effet coquin de l'air du temps.
"Les cons, ça ose tout, et c'est même à ça qu'on les reconnaît" faisait dire Audiard à Lino Ventura dans les Tontons flingueurs. Là, les cons, je les repérés, une maison d'édition tendance bab' mais visiblement bien emmanchée politiquement, membre du Centre Régional
du Livre et de la Lecture en Picardie, L'iroli, à Beauvais. Des cons, oui, des sales cons. Des vampires, des coucous; appelons un chat un chat: des voleurs.
Alors, j'ai eu une pensée pour Ophélie Neiman, qui elle aussi s'est récemment mise très en colère en se rendant compte qu'on lui avait fait un enfant dans le dos. Mais, là encore, je sais qu'il se trouvera des gens pour lui dire que c'est l'air du temps, juste une coïncidence…
Faudrait peut-être envisager des poursuites judiciaires...
RépondreSupprimerJe sais à quel point c'est énervant. D'ailleurs, ça me fout en rogne pour toi. Ton calme est admirable, bravo.
RépondreSupprimermerci pour cette belle decouverte, entre autres
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