C'était trop beau…

Dans ma dernière chronique, où il était question de la belle décision des pouvoirs publics américains d'en finir avec les acides gras trans artificiels, je saluais le nouveau coup de gueule de Ségolène Royal. Après avoir décidé l'interdiction de la vente de Roundup dans les libre-services de jardinage, le ministre de l'Écologie appelait implicitement au boycott d'un poison plus que répandu, aussi mauvais pour notre organisme que pour la planète, la pâte à tartiner Nutella (qui au passage comme le Caca-Cola et tant de merdes ultra-sucrées déforme le goût). À la télé, devant un révolutionnaire de salon ébahi, Ségolène Royal évoquait la déforestation causée par l'exploitation de l'huile de palm, un des composants importants de cette sucrerie industrielle italienne. "Il faut arrêter de manger du Nutella par exemple parce que c'est l'huile de palme qui a remplacé les arbres. Et donc il y a eu des dégâts considérables" expliquait-elle en faisant la promotion de la prochaine COP 21, la conférence climat qui s'ouvrira en décembre à Paris sous l'égide de l'ONU.
Hélas, la polémique gonflant en Italie, le ministre français a du se coucher, le lobby de la malbouffe a gagné. Pas de communiqué de victoire, juste ce tweet de défaite. Dommage…