Des nouvelles du vin qui sent mauvais.
Le marigot s'agite cette nuit. Bad news from the States. C'est un gros poisson, un de ces grands "amoureux du vin" dont on parle parfois dans la presse spécialisée. Rudy Kurniawan, ce ne serait pas son nom, il disait être le rejeton d'une grande famille chinoise. Dès qu'il y avait du vin cher, des grosses enchères, il achetait. Il revendait aussi, du vieux, du rare, du bourgogne, évidemment, plus cher et plus chic que le bordeaux. Mais on dit qu'il ne crachait pas sur le Petrus ou le Screaming Eagle. Il possédait évidemment de nombreuses connexions en Asie, en Indonésie particulièrement où il aurait entraîné les enquêteurs (dont le Bourguignon Laurent Ponsot lui-même) sur de fausses pistes.
Le FBI est venu le chercher chez lui en Californie. Dans sa maison devant laquelle sont garées une Ferrari et une Bentley, on aurait découvert du matériel permettant de fabriquer de fausses bouteilles; l'équipe qui est venu l'arrêter arrivait spécialement de New-York, des spécialistes du trafic d'antiquités et d'objets de collection. L'affaire en cours porterait notamment sur des clos-saint-denis de chez Ponsot, de 1945 à 1971, des millésimes que malheureusement le Domaine ne produisait pas dans cette appellation où il a débuté en 82, sur du 29 aussi qui n'a jamais existé… Pas de chance! Espérons qu'il n'avait pas de complices, et que personne d'autre ne sera sali, d'autant que ce monsieur Kurniawan était un spécialiste de la détection des contrefaçons auprès des salles de vente et des collectionneurs!
Allez, vive le vin qui se boit…
Allez, vive le vin qui se boit…
Toute activité humaine, aussi admirable soit-elle, produit sa racaille. Regarde le marché des implants mammaires, par exemple…
RépondreSupprimerAdmirable, les implants mammaires? (à part en reconstruction)
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