L'héritage du capsulier.
Tant pis si nous sommes en janvier, c'est un joli conte de Noël.
Il s'est déroulé tout au nord de l'Italie, à Bodio Lomnago, près de Varese. Les deux cent-cinquante employés de l'usine Enoplastic ont trouvé un joli chèque dans leurs souliers, le vingt-cinq décembre. Au minimum deux mille euros pour les derniers arrivés, dix mille pour les anciens, et plus encore pour les familles dans la difficulté. Un héritage en fait, comme le raconte ce matin l'édition milanaise du Corriere della Sera.
Car leur patron est mort. Piero Macchi avait quatre-vingt-sept, et en partant, il avait laissé des consignes à son épouse, et à sa fille qui gère désormais cette grosse fabrique de capsules, de capsules à vis et de bouchons synthétiques qu'utilisent depuis 1957 des vignerons de quatre-vingt-six pays. Au total, il a légué un million et demi d'euros aux salariés d'Enoplastic.
Certains vont trouver ce geste d'un effroyable paternalisme, moi, il me semble qu'il sent bon le vin.
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