Appelez-moi Docteur…


Entre autres qualités (dont la modestie), je suis bien obligé en cette après-midi de septembre d'en ajouter une supplémentaire, le fait d'être visionnaire. Pourquoi? Eh bien lisez les conclusions de cette étude médicale espagnole publiée dans la revue BMC. On y apprend, c'est du sérieux, qu'une "consommation modérée de vin diminuerait le risque de dépression". Pour aboutir à ce constat, 5500 hommes et femmes âgés de 55 à 80 ans ont été suivis. Ces personnes n'avaient pas d'antécédents de dépression ni d'alcoolisme avant l'étude. Résultat, ceux qui boivent entre deux et sept verres par semaine sont moins sujets à la dépression que les non-buveurs. "Les résultats montrent une relation inversée entre la consommation modérée d'alcool et les nouveaux cas de dépression", affirme Miguel Ángel Martínez-González, l'auteur de l'étude.
Mais, ça, moi (comme beaucoup dont mon cher Docteur*), je le savais! La preuve? L'étiquette ci-dessus, cet éternel antidépresseur sorti en 2009, non remboursé par la Sécu mais qui a apporté bonheur et joie de vivre à ses utilisateurs. Sans, malheureusement, enrichir les fabricants d'anxiolytiques…
Moralité (puisque c'est la Faculté qui le dit): buvez du vin. Celui qui vous plaît, celui que vous aimez, celui qui vous fait du bien!



* un excellent Docteur puisque non content de vivre à la colle avec une vigneronne, il m'a prescrit quelques flacons lors de ma dernière visite.


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