Cure d'humilité.


Ça ne se mange pas, ça ne se boit pas ou alors si, comme le calice, jusqu'à la lie. Ce n'est pas non plus une information en soi, tout cela était téléphoné, on était dans le registre de l'inévitable, la Catalogne étant la plus endettée des régions espagnoles. Pourtant, comment ne pas parler du coup de tonnerre qui ébranle ce bout de terre ibère qui se voyait il y a peu comme un des endroits les plus riches du Monde et qui est acculé à implorer l'aide de Madrid, cette capitale qu'on jalouse et qu'on déteste. Comment ne pas penser à tous ces gens qu'on a gavés dès la petite école d'un catalanisme forcené, qui eux y croyaient à toutes ces chimères et qui vont forcément se sentir un peu cocus, donc vindicatifs. Sale soirée en perspective au Café du Commerce… On a, en se promenant aujourd'hui dans les rues de Barcelone, l'impression qu'une grande fiesta commencée il y a exactement vingt ans avec les Jeux Olympiques vient tout à coup de se terminer.
Comme je l'écrivais il y a trois jours, que cette brutale cure d'humilité permette aux Catalans de s'améliorer, de rebondir et d'écrire demain, en cessant de voir la vie dans un rétroviseur déformant. Leur région a tant d'atouts avec sa capitale, Barcelone, qui demeure une "marque" internationale. Il suffit juste de quelques sourires, d'un peu plus d'empathie, d'un peu moins d'égocentrisme et de guérir un peu de ce cancer, de cet ennemi de l'intérieur qu'est le nationalisme. Endavant!

Commentaires

  1. C'est un beau cri ! Le nationalisme est bien un ennemi de l'intérieur, bravo pour le mot.

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