Je bois pour ne pas oublier…


Et pour mieux me souvenir, c'est du vin rouge que je bois, et pourquoi pas du bourgogne! Comme chacun le sait désormais, cette merveilleuse boisson contient du resvératrol. Je devrais d'ailleurs en boire davantage parce que je n'arrive absolument pas à retenir le nom de cette molécule alors qu'on m'apprend aujourd'hui qu'elle est censée nous protéger contre la maladie d'Alzheimer. On connaissait ses effets bénéfiques contre le cancer, le diabète ou l'obésité, voici que l'université de Georgetown, Washington DC lance une étude clinique d'un an afin de mieux comprendre les mécanismes qui lui permettent d'agir sur cette pathologie neurodégénérative qui touche près de trente millions de personnes dans le Monde.


Ce que l'on savait déjà, depuis l'étude réalisée en 1997 à Montpellier, c'est qu'une consommation modérée (ah, cette fameuse modération…) de vin diminuait le risque d'Alzheimer. Là, on va carrément tester l'effet de ce polyphénol sur des cellules nerveuses déjà atteintes. Pour mémoire, le resvératrol est contenu principalement dans le vin rouge, tout simplement parce que c'est dans la peau des grains qu'on le trouve à l'état naturel et que la vinification le concentre. Issu d'une réaction naturelle aux agressions que subit le fruit (mildiou, botrytis), il est plus présent dans les pinots, puis les grenaches, les merlots et les mourvèdres; il semblerait également qu'en moyenne ce soit les vins français qui en contiennent le plus, devant les australiens, les italiens, les espagnols et les américains.
Cela étant, dans la lutte contre Alzheimer, la route est longue, les neurologues, avec prudence, attendent les résultats de l'étude de l'université de Georgetown, mais, outre l'espoir que cette étude suscite, j'avoue qu'il m'est  agréable d'entendre parler ainsi du vin et de ses composants. Ça nous change en tout cas des discours de diabolisation à sens unique des prohibitionnistes subventionnés dont la France s'est encombrée.


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