Carte postale toulousaine et charnue.


C'est juste une image, à l'attention de mes amis espagnols, ceux de Catalogne en tout cas qui sont privés de viande de bœuf. Je suis passé ce matin chez les Dedieu, les "bouchers à poil dur" du Marché des  Carmes, et on est descendu à la cave voir ce qu'il tramaient pour les mois à venir. Le père, Gilles revenait de Burgos où il a bien rigolé en voyant le wagyu pas très japonais que chantent avec ferveur les soi-disant cuisiniers-chimistes ibères: "juste bon à se faire du vent sous la queue…" Le fils, Pierre, qui désormais imprime sa marque sur cette belle maison de viande toulousaine, m'a montré ses nouveaux essais de maturation. Désolés, pour les snobs, ce ne sont pas des trains de côtes du Nebraska ou de je ne sais où, juste de la belle Simmental allemande, ultra-persillée et rassie à l'ancienne, pas "dry-aged" pour un  sous. Là, sur la photo, ce n'est qu'une jeunette, de un mois à peine, on la goûtera après les vendanges, fin octobre. Eh oui, le bœuf aussi, c'est une école de patience. Et de culture. Bons baisers de Toulouse!



Commentaires

  1. Merci pour l'info ...

    On pourra aller découvrir le nouveau bar à vins/tapas toulousain ouvert par Thomas Cabrol la semaine dernière (à 2 pas de la place de la Bourse).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, on a tenté lundi, mais il était malheureusement fermé.

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Articles les plus consultés