Il faut sauver le soldat Viala! (avec addenda)

Le Domaine du Viala, je vous ai déjà parlé de cette propriété admirable, un havre de paix, de beauté, au milieu d'un pays où les beaufs s'acharnent à planter des éoliennes et des grandes surfaces, au nom culte du du veau d'or. Vous ne souvenez plus? Alors lisez ou relisez ça, juste là, ici, au bout de ce lien. Pour ce qui est de la l'invasion des caddies dans ce secteur, c'est là qu'il faut lire, quand je parlais du "rayon vrai".

Si je vous reparle de ce splendide domaine dont Régis Cogranne et son épouse Thalia Reventlow ont avec goût et patience remonté les murs, c'est parce que d'autres beaufs ont apparemment décidé sinon de leur faire mettre la clé sous la porte mais au moins de leur pourrir la vie. Qui? Les Grands Chais de France, un des plus gros négociants de France, d'origine alsacienne, notamment connu pour sa marque J.P. Chenet, parmi les plus vendues dans le Monde. Comment? En décrétant que le nom toponymique, historique de cet antique tènement, Le Viala, leur appartenait.

Régis Cogranne a donc reçu un courrier comminatoire de ces gens-là, lui indiquant qu'ils allaient le traîner devant les tribunaux pour réclamer leur dû. Autant je n'ai rien contre cet industriel, grand exportateur de boissons françaises, autant je suis choqué, outré par cet espèce de combat de Goliath contre David (dans ce sens oui) qu'il déclenche. Par parenthèse, dans des combats identiques, face à ce même Goliath des GCDF, David, comme le veulent les Écritures, a déjà triomphé; croyons à une biblique jurisprudence. Par parenthèse (bis), ce nom est déjà utilisé par d'autres vignerons languedociens, comme Gérard Bertrand à La Livinière. En attendant, c'est clair, il faut se manifester, tenter de faire pression pour sauver le soldat Viala!

Addenda (dimanche 18 mai 2014, 13h30): peut-être de bonnes nouvelles pour le Domaine Du Viala, Les Grands Chais de France semblent vouloir calmer le jeu, c'est en tout cas ce que laisse entendre un coup de téléphone reçu par Régis Cogranne; on parle maintenant de "malentendu". Prudence toutefois, continuons le combat!