Vinisud: le pire contre-attaque.


Allez, sans se hausser du col, on va voir ça comme un droit de réponse. Droit de réponse à cette chronique douce-amère sur les temps qui changent, les époques qui meurent, sur ces salons pinardiers qui vieillissent infiniment moins bien que les vins qu'à l'époque, ils ont contribué à faire connaître. C'est donc de Vinisud dont il est question. On m'envoie ce publi-reportage (vous connaissez la règle, "sujet-verbe-compliment") qui répond, donc, point par point à ce que j'ai écrit avant-hier, alerté par des vignerons et des acheteurs un peu dépités de leur visite au Parc des Expositions de Montpellier. Rien ne manque, l'Américain de service, l'Asiatique légèrement pris de boisson, le vendeur de mousseux catalan répondant comme un commerçant, la femme couronnée "Homme de l'Année", et le président ravi. Dégustez, c'est du velours. Un régal…



Voilà donc la preuve, le cadavre bouge encore. Est-ce que ce effort (tarifé) de communication évitera les nécessaires remises en question? Rien n'est moins sûr.

Addenda: Malgré l'enthousiasmant bilan à la nord-coréenne évoqué ci dessus, les choses se sont précipitées puisque Millésime Bio vient de signer un contrat de trois ans avec Montpellier Events, le salon bio revient donc dans la préfecture héraultaise, à ses dates habituelles, et chasse donc Vinisud qui devrait se décaler d'une semaine. Vinisud qui reconnaît avoir perdu plus d'un tiers de ses visiteurs, les mauvaises langues bien informées parlent plutôt de la moitié. Sans parler de gros exposants comme Jeanjean ou Bonfils qui ont fait l'impasse sur cette calamiteuse édition 2017. Au passage, la rumeur évoque un changement de président à la tête de Vinisud, avec l'arrivée d'un "petit jeune"…

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