Du cassoulet au couscous.


On a longtemps connu Toulouse comme un gros bourg paysan, enserré dans ses boulevards, agrémenté de quelques faubourgs pleins d'accent(s), épicentre de campagnes à la richesse discrète, pas que financière. Sa nourriture était à l'image de ces pays de gras et de cocagne, enracinée dans la glaise, sincère et roborative. Pas de raison d'ailleurs d'en parler au passé, fut-il imparfait, cette nourriture existe toujours, malheureusement plus à usage familial que commercial, bien planquée derrière les façades roses.


Et puis, par les hasards de la guerre (la première), ont atterri les avions. Industrie d'appoint pendant longtemps. Les hobereaux radicaux en velours noir du Lauragais, de Gascogne, du Volvestre, de l'Albigeois, la mafia aveyronnaise, les cousins d'Ariège, ceux du Quercy, les Languedociens basanés continuaient de donner le la, Matra construisait le métro, mais Nougaro, le métèque plus toulousain que nature allait l'inaugurer, ses larmes dans nos yeux, dix ans plus tard.
Cette ville-là se cherchait encore une capitale. Oh, bien sûr, les élégantes à la chevelure noir de jais avaient choisi leur camp, il n'y avait de bon bec qu'à Paris, pour la fringue en tout cas. On achetait quelques bricoles "à Sonia"* mais le chic imposait de prendre la Caravelle puis l'A300 d'Air Inter pour l'avenue Montaigne. Dominique Baudis tenta de contrer ce complexe du provincial en regardant vers le Sud, en rêvant de ressusciter le mariage médiéval avec Barcelone**. Peine perdue, l'écart était trop important, la cité catalane était déjà partie dans d'autres dimensions.


Pour moi, ce sont bien ces années quatre-vingts qui changent tout à Toulouse. Dans l'hideuse lignée de la place Occitane, sublime échec urbanistique, sortent de terre, souvent à la place d'anciens champs, d'anciennes fermes, les résidences en parement de briquettes. "Pour faire authentique". On va y loger les nouveaux inspirateurs de la ville, les "ingénieurs d'Airbus", ceux qui vont supplanter les paysans et les radicaux-cassoulet.
Outre une architecture, on va leur inventer une nourriture dont les espagnolades, les gasconnades d'opérette (qui ne reculent devant aucune caricature) répondent idéalement aux briquettes. Plus que grandir, Toulouse va s'étaler, se répandre, devenir à quelques exceptions près la banlieue d'elle-même. Comme dirait les Bordelais, ces vilains voisins, en parlant de vin, elle manque du coup un peu de centre.


Qu'est Toulouse devenue? Une chronique ne suffirait évidemment pas pour répondre à cette vaste question. Il en reste des bouts, beaux et bons, flottant dans une sauce étrange, à l'origine et au goût aussi douteux que les briquettes de parement. Car même avec beaucoup d'amour, on a parfois un peu de mal avec cette ville qui hésite depuis quelques années entre un urbanisme stéphanois et un multiculturalisme marseillais. "Toulouse est-elle encore chez elle?" pourrait-on se demander tant, de glissade en glissade, la cité semble perdre de son accent. Et faire, d'une certaine façon, un chemin inverse de celui suivi par les Bordelais sus-cités.
Le complexe provincial, lui, n'est pas résolu. Au contraire. Pour en rester au rayon alimentaire, plus que jamais, on y singe Paris. Le XIe surtout, chez les midinettes du foodisme qui n'aiment rien tant que manger des photos; "les saveurs, le produit, on verra plus tard"… À cet égard, il est d'ailleurs assez symptomatique que l'association des restaurateurs branchés, Copains comme cochons***, ait embarqué avec elle, comme parrains, les deux gros distributeurs locaux de volailles et de cochonnailles, Samaran et Garcia, qui ne figurent pas pourtant en tête des plus délicats fantasmes gastronomiques toulousains.


À table, donc, Toulouse se cherche. Joue des rôles d'opérettes célébrés par les scribes locaux qui servent la soupe avec au moins autant de talent que le journal régional, à sa grande époque, celle, pravdavienne, où l'on découpait les photos. Toulouse se cherche, joue, et fait risette aux Parisiens qui lui rendent bien, épatés notamment par le fait qu'on puisse désormais en province servir des assiettes aux portions aussi congrues qu'au bord du canal Saint-Martin et boire autant de vins "minéraux"****…
L'ingénieur d'Airbus est ravi, il vit "au bord de la Méditerranée", "dans le Sud", mais il mange, boit "aussi bien" qu'à la capitale. L'ersatz fonctionne.


Tableau noir pour Ville rose? Heureusement non*****. Le poison a toujours son antidote. Ainsi cette table qui me semble être le lien parfait entre le Toulouse d'hier et le Toulouse d'aujourd'hui. Pour schématiser à l'extrême, le chaînon manquant entre le cassoulet et le couscous, entre le saupiquet et le tajine. La Pente douce est bien installée désormais, j'en avais essuyé (avec bonheur) les plâtres, il y a deux ans, nous voilà désormais dans une maison qui a trouvé son rythme de croisière.
Hamid Miss (photo d'ouverture) a compris le terroir et son époque. Il a assimilé ses cultures, les marie avec magie, réconcilie son Maroc et son Occitanie sans jamais tomber dans le bric-à-brac de la fusion, sans les caricatures. Les épices, chez lui, c'est une caresse, une douceur, pas une agression, d'autant que le produit est là qui n'a pas vraiment besoin qu'on le masque comme dans les étoilés ou les bistrots métronomiques. Pourquoi d'ailleurs le Guide des Pneus ne lui a-t-il pas encore décerné de macaron en chocolat?


Là, je veux juste vous raconter deux assiettes qui résument ce type.
D'abord mon entrée, les incontournables tripes au citron confit et au gingembre. Ces tripes, j'en veux au petit-déjeuner, qui confirment l'universalité de ce met. Je pense qu'on pourrait même en faire manger aux chichiteux, aux anorexiques, aux handicapés du goût. En début de repas, avec un joli coup de blanc (faites-moi penser à vous parler du sommelier, c'est important!), elles vous rafraichissent et vous mettent en situation d'accueillir le plat de résistance, comme une espèce de salade animale.


L'autre monument l'autre soir, c'était le colvert. Un vrai colvert, qui envoie! Pas la version Club Dorothée qui ressemble à un sous-Barbarie, c'est du gibier qui peut faire fuir les âmes sensibles. L'aiguillette, en sashimi, siffle coup d'envoi. Il n'y a que la truffe qui puisse calmer ça, l'aligot au lait cru aussi, et une gorgée d'irouléguy (le sommelier, il ne faut pas que j'oublie…), puis les filets, gorgés de sang, et les cuisses, rôties.
Nous voilà face à un parfait cocktail de puissance et de délicatesse. Un peu comme avec son agneau d'ailleurs qui ne sent pas la ville pour un sou.


Oui, le sommelier, donc (vous voyez, je n'ai pas oublié******…). Je l'adore! On s'était croisé à Gaillac, à Vignes en foule, il m'avait marqué; là, il a encore progressé. Car il est joueur, le type, il aime qu'on aime le vin, qu'on se foute des étiquettes et qu'on le boive pour ce qu'il est. Tout le contraire des fashion-victims incultes qu'on nous balance ici et là et dont on se dit souvent que c'est une grave perte pour l'industrie du blue-jeans de ne pas les trouver dans une boutique de fringues.
Il rigole, s'amuse et donne envie de déboucher. Tiens, nos voisins ont pris un magnum! Sages comme nous sommes, nous nous régalons d'un chardonnay né d'un des plus beaux terroirs calcaires de France (vous n'avez qu'à deviner, les filles, elles, on trouvé…*******) et de l'irouléguy 2015 de la famille Riouspeyrous. Ben oui, vous connaissez! Le Domaine Arretxea dont je vous parle sans arrêt, ici, par exemple quand j'avais envie de partir sur une île déserte.


Ah tiens, en regardant la photo, je me rends compte qu'il nous a aussi fait boire du sancerre de Fouassier, excellent, et un rouge d'Élodie Balme, l'élève de Richaud.
Bon, allez, on est au restaurant, on ne va pas parler de vin toute la soirée, revenons à cette table. À ce que je voulais surtout vous dire d'Hamid Miss, de ce qui m'impressionne le plus (et qui est pour moi la signature des grands). Ce type au look de rasta cuisine naturellement, sans effort (apparent), ça coule de source, un peu comme Vanel ou Garrigues pour invoquer les gloires d'ici. Et ça c'est inestimable, encore plus à Toulouse où trop souvent, désormais, le bling-bling triomphe.




* Célèbre boutique de prêt-à-porter de l'époque.
** Leitmotiv de la fin des années quatre-vingts à Toulouse, à l'image de ce qu'en disait le maire de Toulouse dans cette interview.
*** À ne pas confondre avec le basque de Copains comme cochons au marché Victor-Hugo, qui lui, comme Le cochon régaleur, vend une cochonnaille plus artisanale. C'est d'ailleurs ce charcutier qui nous a sauvé l'autre jour alors qu'aucune des halles de Toulouse n'était capable de nous vendre des pieds de cochon, un élément de base pourtant de la cuisine locale.
**** De préférence étrangers au Midi toulousain ou au Sud-Ouest, toujours le complexe du provincial qui veut péter plus haut que son cul. J'en parlais ici.
***** Regardez, ne serait-ce que cette adresse que je rappelais hier, Le temps des vendanges. Et d'autres, à venir.
****** En revanche, j'ai oublié de Typhaine, l'épouse d'Hamid, qui tient la baraque avec détermination.
******* Un chardonnay de cahors, tranchant comme un rasoir, signé Germain Croisille dont je vous avais parlé dans cette chronique.



Commentaires

  1. Je serai à la pente douce demain soir avec ma fille (et avec bonheur, pour fêter Noël).

    Et n'oublie pas, Vincent, d'aller goûter la cuisine de Balthjazar au Bacaro (j'y serai ce soir).

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    1. Tu vas donc te régaler, Laurent !
      Pour ce qui est de Balthazar, j'attendrai qu'il ait ouvert sa propre affaire. Certains de ses voisins m'ont dit qu'il n'attend que ça.

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  2. Je suis déjà allé plusieurs fois à la pente douce, Vincent !

    Le Bacaro possède aussi comme atout une carte des vins de qualité.
    Dont une sélection de vins italiens exceptionnelle (Rinaldi, MT Mascarello, Accomasso, Massolino, Burlotto, ...)

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    1. Oui, Laurent, je ne doute pas qu'elle soit bien calculée, à la virgule près.
      Mais l'accueil, vraiment, merci, je passe mon tour. Les matons, à Muret!

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    2. Pour 'La pente douce', j'avais compris, bien sûr!

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  3. Vincent,

    Je connais assez bien Manuel et je suis surpris par ton commentaire ... que je respecte pour autant.

    J'étais au Bacaro il y a quelques semaines, en groupe, et nous avons passé de superbes moments, à tous points de vue.

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    1. Tu devais être "cœur de cible". Passons. Ce bouclard banlieusard n'a aucun intérêt à mes yeux. ¡Basta Ya!

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  4. Et bien tu te trompes, Vincent !

    J'avais cela dit réservé 15 jours à l'avance, pour 8 personnes.

    Je comprends cela dit ta déception de n'avoir pu être reçu au Bacaro, alors que le restaurant était complet.

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    1. Franchement, aucune déception, Laurent.
      Outre son détestable emplacement, dans cette rue sordide, ce lieu ne m'inspire pas, je le trouve sans âme, factice, trop "calculé'. Et je ne sens pas ce type, rivé à son écran, j'ai vraiment beaucoup, beaucoup mal à croire à son éventuelle spontanéité. Tu a sûrement déjà lu à quel point je ne crois pas aux conneries de 'Tripadvisor', entre concurrents aigris et consommateurs radins, mais hier une amie m'a incité à aller jeter un œil aux critiques sur ce restaurant, et, comme par hasard, j'en ai trouvées qui correspondait parfaitement à mon ressenti. Je pense notamment à cette phrase: "accueil limite limite, on sent bien que si on est pas habitué on n'est pas à sa place". Et ça, on me l'a confirmé à Toulouse, à l'image de ce professionnel que tu connais et que je ne citerai pas pour ne pas le mettre dans l'embarras, qui m'expliquait, je cite, le côté "terroir-caisse" du taulier, qui quelques jours auparavant l'avait viré sans ménagement alors qu'il venait de lui laisser trois cents euros.
      Mais franchement, peu importe, grâce à cette réservation ratée (dans un restaurant qui selon un informateur sur place) n'était pas aussi plein que ça ce soir-là, nous avons pu revisiter une autre table toulousaine qui bien que complète, elle, nous a accueillis au pied levé, avec beaucoup de gentillesse: 'Solides'. Et puis, rien que le repas dont il est question ici, à 'La pente douce', efface nos déconvenues banlieusardes!

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    2. Au cas où, le lien vers Tripmachin:
      https://www.tripadvisor.fr/Restaurant_Review-g187175-d9791674-Reviews-Bacaro-Toulouse_Haute_Garonne_Occitanie.html

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  5. Et j'ajoute que je n'avais rien vu des échanges sur Facebook, lieu virtuel que je fuis la plupart du temps comme la peste ...

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    1. Ha ha ha ha !
      Tu en a vu (su?) suffisamment en tout cas pour être au courant, Laurent…

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  6. Dans le genre "Pravda" et "photos à manger", merci pour ce billet...

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    1. Franchement, j'ai hésité à publier cet avis. Pas parce qu'il est insultant, vis-à-vis de moi, et, au passage, d'Hamid Miss, vous verrez ici notamment que je ne censure pas la contradiction, même quand elle prend des libertés avec la vérité, ou semble aussi sectaire qu'un adepte de la dianétique. Si j'ai hésité, c'est surtout parce qu'il sent la bassesse, la mesquinerie, le concurrent jaloux, hargneux, le médiocre sans souffle (ni courage puisque l'anonymat…). Parce qu'il pue le petit commerçant, crayon sur l'oreille et terroir-caisse en main.
      Par parenthèse (vous êtes sûrement plus calculateur que littéraire), il ne s'agit pas d'un billet, forme journalistique courte, ramassée, mais d'une chronique.
      Adieu (bis).

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    2. En matière de contradiction, on n'est plus à un détail près effectivement, surtout quand on aime à la fois le tavel de Pfifferling et le Clos de los siete "By" Michel Rolland...

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    3. Eh oui, cher "banlieusard", je comprends que vous ne compreniez pas, que vous ne puissiez pas comprendre. L'amour du vin est ainsi, humain, profondément humain, imparfait donc, pas toujours mathématique. Tout ne s'y calcule pas, et d'autant plus quand on ne boit pas des étiquettes comme les midinettes achètent des marques de fringues. C'est un amour plein d'humilité. Oh, pardon, humilité, prenez un dictionnaire à la lettre H…

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  7. L'ennemi est bête : il pense que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui (Pierre Desproges) :-)

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  8. Permets moi de te dire VINCENT que tu devrais arrêter de citer ton ami "D à côté" surtout quand tu traduis ce qu il a pu te dire. J étais là pour les 300€ que tu aimes citer. Le menu étant à 16€ tu peux très bien estimer ce que Nous avons bu. Et nous n avons pas été mis dehors du tout. Il etait 16h passé et tout le monde était censé travailler....

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    1. Ah, voici maintenant le nouveau Fernand Cousteaux, attaché de Presse de Copains comme cochons…
      Rodolphe, c'est parole contre parole. Le seul problème, c'est que quand il nous a raconté ça, nous étions trois, ça fait des témoins. Tant qu'on y est l'utilisation du terme "terroir-caisse" est aussi de lui. On a vraiment du mal à assumer à Toulouse, ce côté petit village de petits commerçants est un peu agaçant.

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    2. J'ajoute que samedi, au Rocher de la Vierge, il a dit 15 heures, pas 16 heures passées.

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    3. Je ne suis pas vraiment copain comme cochon, meme pas du tout, ni attaché de presse de qui que ce soit, mais quand C est bien je le défends, quand A L heure puisque tu es sur le détail, et étant comme toi tout le temps fourre avec mon iPhone, nous sommes arrivé à 16h26 au tite bouchon, dernière photo au Bacaro A 4h moins 10...

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    4. Donc le voisin raconte n'importe quoi?…

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    5. Et le probleme n est pas le terme tiroir caisse ou autre C est que tu te sers de la sphère privée pour alimenter ta sphère publique. Manu est pote depuis longtemps avec le patron puisqu il tenait même le TB quand Philippe etait absent, tout terme que Philippe te sors à toi son AMI concernant un autre Ami qui ne découvre pas les qualificatifs employés puisqu il y a tout le temps le droit avec humour n a pas à être monté en mayonnaise. Quand aux supputations sur le départ de Balt, C est pur Fantasme

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    6. Ha ha ha ha !
      Je crois qu'à ce niveau-là, le mélange entre les sphères, l'opération de com' montée par le malaimable de banlieue nous a copieusement servis. Avec ce qu'il faut de hargne de petites frappes. Je le disais par ailleurs, cette "orchestration de la colère spontanée" m'a fait penser à Saturne.
      https://ideesliquidesetsolides.blogspot.com.es/2013/04/retour-sur-saturne-et-ses-anonymes.html

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    7. Pour le reste, ce que je dis moi en privé équivaut à ce que je dis en public. Ça s'appelle avoir un visage.

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  9. C est des conneries ça, puisque C est dit A un ami sur le ton de L humour. Les prix des menus sont affichés, 16 à midi, 30 le soir. Les prix des vins aussi et A bon prix... Donc quand on S en met pour 300 A 3-4 un midi y a pas à chercher bien loin. D où le ton humouristique du tirroir caisse... Qui ne concerne en aucun cas les gens étrangers à L affaire, qui eux ne viennent peut être pas S en mettre pour 10000€ le soir en foulant le dance floor

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  10. Et concernant les horaires du patron... Il ne dit pas n importe quoi il etait juste fatigué... Un petit commerçant ça travaille en décembre

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  11. Rodolphe, c'est bien d'essayer de raccrocher les wagons, mais franchement tu n'es pas terrible en avocat… "C'est pas moi, m'sieur, j'l'ai pas volé la mob', c'est un pote qui m'l'a prêtée!"
    Au passage, je te signale que c'est toi qui balance des noms dans ton espèce de numéro de justification et de communication, tout en remettant des pièces dans le juke-box.

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  12. Aucun numéro de mon côté, t essaye toujours les galipettes, sinon petit rappel comme ca en passant: venant de ton double quand je lui ai dit que le Rocher vous plairait à tous les 2... Reponse: encore un RESTO bobo, branchouille, chef qui va chez Metro, ça ne m intéresse pas... Comme quoi on peut changer D avis, faut pas grand chose..::;)

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    1. Ben oui, mais moi, j'avais envie d'y aller. J'ai bien fait d'ailleurs, et on s'est régalé tous les quatre, avec Philippe. C'est justement la preuve que contrairement à d'autres on regarde ce qu'il y a dans l'assiette avec objectivité, on ne mange pas et on ne boit pas des marques comme les fashion-victims.

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    2. Rodolphe, si tu n'as pas le sens de la formule tu as celui du raccourci.
      Qui t'a parlé de Métro? qui as dit que tu étais une fashion-victim?

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    3. Quand on pense à ce qui était dit par certain à l'heure de l'apéro place Dupuy, depuis septembre, à propos du Rocher de la Vierge...
      Quel art du retournement de veste!
      Je ne sais pas si Rodolphe a le sens de la formule ou du raccourci, en revanche, il y en a qui ont sacrément le sens du vent...

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    4. non, la girouette de la place Dupuy est déjà clairement identifiée

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    5. En même temps, c'est pas la première fois que les "à priori" de certain mordent la poussière...

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    6. Les 'a-priori' de qui? Vous pouvez développer?

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    7. Ce qu'on entendait sur Solides ou Le Rocher de la Vierge, ces derniers mois, du côté de la place Dupuy... Ah c'était quelque chose...
      "De la branlette de bobos" disait-on alors.
      Et puis on apprend que ça s'y régale maintenant.
      Mais il faut reconnaître que tu as un côté "prescripteur" auquel certain ne résiste pas...

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    8. Je suis désolé, la place Dupuy n'est pas le centre de mon monde. Mais si je décrypte les sous-entendus anonymes, pour 'Solides', il ne s'agissait pas d'un ´a priori' mais, malheureusement, d'un constat. Notre rencontre avec le menu de midi avait été catastrophique (sébaste & Cie), ce qui n'avait échappé à personne, y compris au sous-chef qui était venu s'en excuser. Comme il s'était excusé d'un service pour le moins amateur, problème qui a été réglé depuis.
      Pour 'Le rocher de la Vierge', aucune idée, j'avais envie d'un bistrot de midi, bonne ambiance, j'ai été comblé. Il est vrai que je suis un peu bobo…

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  13. Qui parle de fashion-victims, quand j te dis qu on mange bien normalement on mange bien. Et au Bacaro, on mange bien.

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    1. Ai-je dit le contraire ?
      Je n'y ai pas mangé (contrairement au docteur qui a trouvé ça correct).
      Mais comme écrit plus haut, outre son détestable emplacement, dans cette rue sordide, ce lieu ne m'inspire pas, je le trouve sans âme, factice, trop "calculé'. Et je ne sens pas ce type, rivé à son écran, j'ai vraiment beaucoup, beaucoup mal à croire à son éventuelle spontanéité. Tu a sûrement déjà lu à quel point je ne crois pas aux conneries de 'Tripadvisor', entre concurrents aigris et consommateurs radins, mais hier une amie m'a incité à aller jeter un œil aux critiques sur ce restaurant, et, comme par hasard, j'en ai trouvées qui correspondait parfaitement à mon ressenti. Je pense notamment à cette phrase: "accueil limite limite, on sent bien que si on est pas habitué on n'est pas à sa place". Et ça, on me l'a confirmé à Toulouse, et pas que place Dupuy.

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  14. J ai dit qu on mangeait bien au Rocher, on m a traité de fashion V et pis en fait C était bien... Merde alors!

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  15. Toi me citer Trip advisor... Alors qu à part 2-3 critiques il n'y a que du bon... Que penses tu alors des avis sur la Pente Douce? Tu as été mal accueilli, dommage mais ca S arrête là.

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  16. Rodolphe, si tu n'as pas le sens de la formule tu as celui du raccourci.
    Qui t'a parlé de Métro? qui as dit que tu étais une fashion victime?

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  17. J'ai aussi passé une bonne soirée ce soir à la Pente Douce ...

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