World's 50 Best Restaurants, le bidonnage se confirme?
Et un de moins! Une, très exactement. Une défection supplémentaire dans le jury français de l'abracadabrant World's 50 Best Restaurants, celle d'une figure emblématique du Mondogastro parisien, Frederick-Ernestine Grasser-Hermé. Elle annoncerait* qu'à son tour, elle quitte la Diners Club® World’s 50 Best Restaurants Academy dont la gestion de la filiale française a été confiée à l'Italien Andrea Petrini.
Voici un extrait du texte relayé par le blog de Roger Feuilly et posté à l'origine sur A Food Tale (blog auquel elle collabore): "Je suis food′rage en tant que membre du jury France du World’s 50 Best Restaurants, dont je faisais partie pour représenter la France, y’a encore une heure. M’aura fallu deux années pour prendre conscience de mon malaise moral. Mesdames, messieurs, je rends mon tablier en vinyle noir pour classement incongru. Pas question d’un Waterloo 2013. Andréa Pétrini, tu es bien le seul au monde à faire ton tour du monde en 80 jours! Toi au moins, tu es honnête et fais ton job : Tu manges et tu votes consciencieusement après mastication. Mais nous, et tous les autres, dis-le franchement ? Combien se déplace : la vérité si je mens! Ma décision est prise, ras la casquette, je rejoins les dissidents : les Rubin, Gaudry et autres anciens membres du jury français et me range à leurs côtés. Plus question de voter pour des restaurants dont je n’aurai pas vraiment testé la carte dans l’année, c’est finish!"
Que les jurés de ce classement loufoque aux accointances douteuses ne visitent pas les restaurants qu'ils notent, c'était un secret de Polichinelle maintes fois évoqué. Là, Frederick-Ernestine Grasser-Hermé, la foodista-en-chef, semble le confirmer. De l'intérieur. Et en fait même la cause de sa démission. Il est vrai que la méthodologie du World's 50 Best Restaurants est pour le moins opaque, soigneusement maintenue à l'écart de tout principe déontologique.
Toujours est-il qu'en journalisme, ce genre de pratiques, raconter des repas qu'on n'a pas fait, relater des histoires qu'on n'a pas vécues, juger sur des images et non sur des faits, ça porte un nom: le bidonnage.
* je n'en ai pas encore eu confirmation en direct, d'où ce conditionnel.
on s'en doutait... un peu.. rien qu'un peu
RépondreSupprimerRavie que quelques-un(e)s aient assez de tempérament pour remettre les pendules à l'heure
le problème c'est qu'être des jean-foutre ils s'en fichent au world j'n'sais pas quoi! tant qu'ils auront des benêts pour relayer leur classement abracadabrantesque et feront la fortune de rigolos de comptoir
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