Jusqu'à la lie.


J'étais gamin quand j'ai vu ce film. Un peu par hasard. Peut-être un peu trop tôt d'ailleurs. du grand Sydney Pollack, Jane Fonda, la Crise, la grande Dépression, la misère devenue un objet de spectacle, d'amusement. Film dur, pénible même.
Pour une raison que j'ignore, j'y ai repensé hier en lisant l'annonce d'un commissaire-priseur. Il n'y ait pour rien, le pauvre. Il fait son métier. Dans la froidure de l'hiver saumurois, le trente-et-un janvier, il va disperser au quatre vents, au mieux-disant les souvenirs du Clos Cristal. Un 4X4, quelques cuves, des lots de grand cru traités comme de la pisse d'âne…


Que dire de plus que ce que j'ai écrit ici? Si ce n'est que décidément cet échec, nous le boirons jusqu'à la lie, jusqu'au marteau du commissaire-priseur. Merci à tous ceux qui y auront contribué. Merci aux politiciens marrons (y compris à celui qui un temps s'était repeint de vert), à tous ceux qui font du métier du vin sans l'aimer, sans le respecter vraiment, merci au kolkhoze et à ses miasmes, merci à ceux qui n'ont rien compris, qui s'intéressent davantage à l'étiquette qu'au contenu, pour lesquels la Nature n'est qu'un argument marketing. 



Commentaires

  1. Merci Éric Dubois.
    Merci Côme, j'ai planqué quelques flacons du Dernier Clos dans ma cave, à l'abri des loufiats venaux ou abstemes.

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