Lucy in the Sky with Diamonds…
Trippy, non? Pourtant, ce midi, à l'apéro, vous n'avez pas forcé sur le Lyserg Säure Diethylamid. Pas de dérivé d'acide d'ergot de seigle au menu, pas plus que de Méthylène-Mioxy-MethAmphétamine. Bizarre… En fait, vous avez juste pris un verre de champagne. Du bon, en plus, du très bon. Du Mont Benoît, des Rachais, des Béguines, du Dis-Vin-Secret, je ne sais pas, en tout cas pas un truc d'usine. Et vous vous sentez bien, un peu planant, comme si montaient crescendo les riffs texan-défoncés du premier album des 13th Floor Elevators.
Peut-être parce que vous avez avalé les délirantes couleurs que vous voyez en haut de cette page. Mais imaginez que vous ayez siroté un (exquis) chablis de Thomas Pico. Alors, ce ce serait un truc du genre de ce que vous voyez ci-dessous.
Bon, ça y est, vous vous dites que l'air de Barcelone a fini par me ronger les neurones, que l'esprit come-pastillas a eu raison de mon pauvre cerveau déjà très amoindri par une consommation excessive de CH3-CH2-OH. Pourtant, c'est d'une rêverie scientifique dont je veux vous parler ici. On en parle aujourd'hui dans The Telegraph, il s'agit juste d'une vision au microscope électronique des molécules qui composent vos boissons favorites.
Par exemple, si votre vin de midi était un zinfandel, voici ce que contenait votre verre.
En revanche, si vous avez préféré un "vin de table blanc" (dénomination britannique), ça ressemblait plutôt à ça.
Et un rosé, regardez-le de près, ce rosé.
Ces images proviennent d'une société, bevshots.com, installé à Tallahassee, en Floride qui met sur le marché des impressions, sur papier, métal, verre, plastique ou textile de ces images de microscope dont le point commun est de pénétrer la matière de ce que nous buvons. Elles ont été réalisées par un chercheur américain de l'Université de Gainesville, Michael W. Davidson, qui a commencé à mettre au point son système en 1992.
Ces images proviennent d'une société, bevshots.com, installé à Tallahassee, en Floride qui met sur le marché des impressions, sur papier, métal, verre, plastique ou textile de ces images de microscope dont le point commun est de pénétrer la matière de ce que nous buvons. Elles ont été réalisées par un chercheur américain de l'Université de Gainesville, Michael W. Davidson, qui a commencé à mettre au point son système en 1992.
C'est à lui qu'on doit cette vision psychédélique du vin (à ne montrer sous aucun prétexte aux vieux barbons subventionnés qui le combattent en France!), mais aussi de nombreuses autres boissons, alcoolisées ou pas.
Tenez, pour la route, vous voulez un petit daïquiri comme ceux qu'Hemingway buvait en face de la Floride, de l'autre côté du Golfe du Mexique?
Ou, pour conclure, le fameux dry Martini que Sean Connery inaugura pas très loin de là, en Jamaïque?
Pour être exact, Vincent, l'image représente la version "stirred", pas celle mélangée au shaker !
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