FUCK HIM !


Ceci n'est pas la bouteille de l'année, ni même du siècle. D'ailleurs, je ne l'ai pas (encore) goûtée). Ce n'est pas une dégustation, ni même un conseil d'ami. Juste un grand éclat de rire, ce qui dans un Monde fébrile, en proie à d'horribles convulsions nationalo-égoïsto-populisto-mystico-haineuses est un luxe qu'on ne peut ni ne doit se refuser.


Cette étiquette a été crée par l'Australien Nik Peterkin (ci-dessus) et sa winery L.A.S. Vino. Deux cent bouteilles pas plus, deux cent bouteilles que vous pouvez acheter ici, au bout de ce lien au pris de cinquante-cinq dollars australien plus les taxes. Comme un doigt d'honneur qui rappelle à #Covfefe la réalité de cette planète qu'il semble détester.
Voici, en français, le texte de l'étiquette de FUCK HIM.


Ce Chardonnay 2016 est élaboré à Margaret River, en Australie, à partir de raisins vendangés par un groupe d’Irlandais, d'Allemands, d’Estoniens et de Coréens sous la supervision d’un Sud-Africain dans des vignes importées de France, sous irrigation israélienne et travaillées par un tracteur italien.
Nous avons pressé les grappes à l’aide d'un pressoir suisse, et un œnologue mexicain et une Hollandaise ont écoulé le vin dans du chêne français. Il a ensuite été bouché avec un liège du Portugal et de la cire provenant de la République tchèque. La mise en bouteille s’est opérée grâce à une lesbienne et les cartons ont été fabriqués en Indonésie.
Ce texte lui-même a été écrit en utilisant un programme téléchargé d’Inde sur une étiquette conçu par une légende des États-Unis, il a été corrigé par une australienne eurasienne vivant à New York et exporté vers Singapour, Tokyo, Chine et le Royaume-Uni. Et tout cela sera bu par des gens qui veulent avoir des amis de tous les pays, de toutes les ethnies, de tous les sexes, de toutes inclinations sexuelles et de toutes les religions.
Des quantités très limitées sont disponibles, achetez-les avant que nous ne soyons attaqués en Justice.
Fuck him !






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